French town (1992-1993)


Production maison


Description

Une femme fait son lavage, obnubilée par ses souvenirs, oubliée par le temps qui presse. Elle fait le lavage de sa vie comme pour enlever des taches tenaces, lait caillé, poudre de chasse, huile de moteur, sperme et sang menstruel, brûlure et rouille. Cette femme frotte, frotte les draps sales, se frotte à ses souvenirs, frotte une allumette. Et ses trois enfants, adultes orphelins, cherchent dans le dédale de la maison familiale à s’affranchir du passé et du destin. On entend les rouleaux de l’essoreuse presser le temps pour en extraire les larmes et les sueurs de cette famille en éclats.

Représentations à Sudbury
24 mars au 3 avril 1993

Tournées
10 au 27 février 1994 : Ontario
Moncton, Toronto, Ottawa

Nombre de représentations 14

Distinction

Prix du gouverneur général du Canada 1994 décerné à Michel Ouellette, catégorie Théâtre

Parution

Editions du Nordir, 1996


Équipe artistique

  • Auteur
    • Michel Ouellette
  • Mise en scène
    • Sylvie Dufour
  • Scénographie
    • Jean Bard
  • Éclairage
    • Sylvie Lavoie
  • Direction musicale
    • Dominique Saint-Pierre
  • Régie
    • Diane Fortin
  • Distribution
    • Danièle Aubut
    • Roch Castonguay
    • Lyette Goyette
    • Eloi Savoie
Une coproduction du

Une pièce dense et forte qui s’inscrit dans la grande tradition tragique. Le destin implacable qui s’acharne sur les personnages les place dans une universalité qui déborde le cadre de cette petite ville industrielle du nord de l’Ontario, où ils sont emprisonnés. Une langue d’auteur dramatique et efficace (…) Le texte, pour sa part, fait preuve à plus d’une reprise du génie poétique de son auteur. En effet, les idées et les scènes s’enchaînent avec d’autant plus de douceur et de facilité que le destin des personnages s’avère aussi imprévisible qu’angoissant. Tantôt comiques, tantôt poignants, les dialogues de Frenchtown témoignent à tout moment d’une intensité qui puise sa richesse à même les expériences de vie des habitants du Nord ontarien.

Carole Tessier, L’Orignal Déchaîné, 31 mars 1993

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