Le monologue de Roger
Les notes du 7 octobre annoncent un monologue d’ouverture où « Rog se présente en déambulant du fond de la salle » avec une musique « légère, claire, gaie » à l’image de Roger qui est « un peu désinvolte ».
La première version conservée de cette « scène d’ouverture » témoigne d’un travail en plusieurs étapes : le tapuscrit a été annoté une première fois puis photocopié, et la photocopie a été annotée à son tour. La fin du texte offre un bon exemple de ce travail par étapes alors qu’à la suite de l’annotation manuscrite « Moi, j’viens du Nord », on a ajouté, sur la photocopie, à l’encre rouge et en toutes lettres : « hostie ».
Le Fonds André Paiement contient une seconde version du texte. La structure est légèrement différente avec un « prologue », qui précise la tonalité de la musique et le contenu de la projection de diapositives, un segment précisant des indications scéniques intitulé « monologue », puis le texte de Roger qui se termine cette fois, en toutes lettres, par « Moé j’viens du nord, ‘stie ».
Une autre version du texte suggère un « walking song » en guise d’introduction, une idée qui ne sera pas retenue. Conservée dans les archives personnelles de Pierre Bélanger, elle contient aussi quelques notes du metteur en scène.
Une photographie d’André Paiement dans le rôle de Roger lors de la scène du monologue a été publiée dans l’album Laurentiana de l’année 1970-1971, qui portait cette année-là le titre Slag ’71. À la fin du monologue, les musiciens enchaînent avec la chanson de Robert Paquette, « Moé j’viens du Nord ».