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NOTE : EXPOSITION EN ÉVOLUTION!
La mise en ligne de l’exposition virtuelle se poursuit!
Restez à l’affût dans les semaines à venir.
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50 ans plus tard
Le 1er février 1971, La Troupe universitaire de l’Université Laurentienne à Sudbury présente une création collective qui va déclencher une « révolution sereine » selon les mots Pierre Bélanger, le nouveau directeur de La Troupe. Alors jeune chargé de cours au Département de sociologie, il veut proposer un « théâtre d’engagement social et de création ». D’après Joël Beddows, metteur en scène et professeur à l’Université d’Ottawa qui a préparé l’édition critique du théâtre d’André Paiement, Moé, j’viens du Nord, ‘stie constitue « la première brique du monument qui deviendra le théâtre franco-ontarien ». La pièce sera présentée deux fois à Sudbury puis en tournée à Timmins, Kapuskasing, Hearst et North Bay.
L’enthousiasme est tel qu’à l’été 1971, plusieurs membres de La Troupe fondent la première compagnie de théâtre de création, le Théâtre du Nouvel-Ontario. Par la suite, d’autres projets se concrétiseront pour donner à l’Ontario français contemporain des institutions culturelles qui vont contribuer à son épanouissement : la Coopérative des artistes du Nouvel-Ontario ou CANO (1972), la maison d’édition Prise de parole (1973), le spectacle La Nuit sur l’étang (1973) – « la folie collective d’un peuple en party » selon les mots d’André Paiement –, le groupe Cano-musique (1975), la Galerie du Nouvel-Ontario (1976) …
Cependant, on oublie que ce vent de changement avait commencé à souffler au cours de l’année universitaire précédente (1969-1970), lorsque La Troupe, sous la direction du père Fernand Dorais qui venait d’arriver au Département de français, décidait de rompre avec la tradition de présenter une pièce de répertoire en préparant plutôt un happening.
Ce Happening ontarien privilégiait l’improvisation, tant pour son élaboration que sa présentation : il n’y avait pas de texte et il n’en reste pas de traces si ce n’est quelques photos, des articles dans Le Lambda et Le Voyageur et quelques souvenirs.
Cette exposition virtuelle retrace le parcours des premiers balbutiements du théâtre franco-ontarien contemporain, entre septembre 1969 et l’été 1971, de façon chronologique, à l’aide de documents d’archives et de témoignages de ceux et celles qui y ont contribué.
Photo : Doug Kinsey
À propos de l'exposition virtuelle
Cette exposition numérique fait partie d’un projet de recherche (2019-2021) entrepris par Johanne Melançon, au moment où elle était professeure titulaire au Département de français de l’Université Laurentienne (Sudbury). Depuis, le projet a pu être poursuivi et réalisé grâce à l’appui financier et logistique du Théâtre du Nouvel-Ontario.
En complément à cette exposition virtuelle, une exposition in situ a été présentée au 2e étage de la Place des Arts du Grand Sudbury du 14 au 20 septembre 2022.
Crédits
Commissaire de l’exposition, recherche et rédaction : Johanne Melançon
Assistants de recherche (transcription des entretiens) : Maël Bisson, Jeffrey Kambou
Conseils archivistiques et appui à la recherche : Marthe Brown, archiviste, Université Laurentienne
Page web : Studio 123 (Sudbury)
Mise en ligne : Alex Tétreault
Remerciements
Le Théâtre du Nouvel-Ontario et sa directrice Marie-Pierre Proulx qui a cru au projet et a permis sa réalisation.
Marthe Brown, pour son appui et ses conseils, ainsi que Marissa Walinga des Archives de l’Université Laurentienne
Paul Paiement, pour la permission d’utiliser les documents en lien avec André Paiement et les documents tirés du Fonds André Paiement des archives de l’Université Laurentienne.
Tous ceux et celles qui ont contribué à ce projet au cours de la phase de recherche, que ce soit en accordant des entrevues, en partageant des souvenirs et des documents – et en accordant la permission de les utiliser aux fins des expositions –, ou encore en donnant accès à leurs archives personnelles : Pierre Bélanger, Yvon Besner, Thérèse Boutin, Anita Brunet, Francine Comeau, Denis Courville, Jean-Paul Gagnon, Clarissa Lassaline, Conrad Morin, Robert Paquette, Denis St-Jules, Gaston Tremblay