La terre est gronde

Description

Le théâtre de création est aujourd’hui plus populaire que les classiques, a déclaré quelqu’un qui est probablement très intelligent. Le dramaturge du Nord de l’Ontario Michel Ouellette (Prix du Gouverneur général 1994, French Town) écrit ici sa huitième pièce pour le TNO, mais pour la première fois dans une production communautaire. 

Devant un chalet, sur une ile, au milieu d’un fleuve, Hubert et Henriette, le ventre creusé par la faim, attendent la fin. Arrivent des riches, Trudy et Crayon, les propriétaires de l’ile, accompagné d’Hugo, le joueur professionnel de golf. Le trio vient de quitter la ville pour fuir les crises économiques, environnementales et sanitaires. Plus tard, ce sera au tour de Mimi, Dodo, Nini, Titi, Kaka, Nono et Tata de sortir de la terre, ils creusaient le mystère, le mystère du trou. Pourquoi étaient-ils dans le trou? Peut-être que la Terre n’est pas une entité séparée de celle des humains, qu’elle n’est ni un simple objet, ni un simple décor. Peut-être qu’aujourd’hui, une certaine forme de pensée écologique ne peut être atteinte qu’à travers les arts. 

Veuillez consulter le cahier d’accompagnement du spectacle !

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Théâtre comique, théâtre franco-ontarien 

Théâtre absurde qui dénonce les défectuosités de notre époque 

L’existentialisme et la fragilité humaine : théâtre qui va à l’encontre de la raison et du bon sens 

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Lieu de présentation : La Grande Salle, Place des Arts
Durée : 75 minutes, sans entracte

Porte-parole : Monique Beaudoin, humanitaire et militante communautaire, artistique et culturelle 

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Attention : cette pièce contient du théâtre !

Avertissement de l’auteur :
Il y a des personnages. Ils sont douze. Leurs genres? Leurs ethnicités? Je ne saurais le dire. Ils sont plus de papier que de chair, construits selon un code alphabétique au lieu d’un code génétique. Vous pouvez vous les représenter comme vous le voulez. Mais ça, évidemment, c’est toujours le cas pour vous, lectrices et lecteurs (éventuellement spectatrices et spectateurs). Au-delà du papier la chose vous appartient : vous imaginez ce qui est écrit, ce qui manque, ce qui se cache dans les espaces blancs. Alors, voilà… vous êtes libres. C’est dit. L’avertissement est donné. J’espère seulement que je ne coucherai pas sur le papier des mots qui pourraient blesser… L’art est dangereux. Toute forme d’art. La création recrée l’espace des blessures, souvent enfouies, nomme l’innommable, ouvre ce qui était fermé.

Pourtant… Et pourtant… Et pourtant…