Le cabaret de la Cellule d’écritures


Production maison

Description

Un espace de création et d’écriture consacré aux différents territoires possibles de la vie, un lieu de questionnement sur la scène et l’acteur. Ces trois nouveaux textes en développement prennent la scène lors d’une série de laboratoires publics, permettant à trois autrices en résidence de produire et présenter des extraits de leurs nouvelles créations. Cette année, trois pièces féministes en chantier sont à l’affiche devant un premier public afin de nourrir le processus d’artistes du Grand Sudbury.

Qu’est-ce que tout ce jargon théâtral ?

Lecture publique : C’est la présentation orale d’un texte ou d’une pièce, texte en main. L’objectif consiste à faire découvrir une oeuvre, et parfois des interprètes, en vue d’une éventuelle mise en scène, d’un éventuel spectacle de théâtre.

Théâtre-laboratoire : C’est une étape dans le développement d’un spectacle. Pensez à une expérience scientifique, mais plutôt dans in cadre théâtral. On regarde comment réagissent les spectateurs afin d’alimenter et de bonifier le texte et l’éventuel spectacle. C’est de l’exploration de travail.

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Théâtre franco-ontarien, de l’instinct à la scène 

Théâtre féministe comique et actuel, théâtre écoféministe et théâtre féministe poststructural 

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Lieu de présentation : Le Studio Desjardins, Place des Arts du Grand Sudbury
Durée : 90 minutes, avec deux entractes

Porte-parole : Chloé LaDuchesse, poète, romancière et éditrice

*Sachez que Chloé n’est pas dans le spectacle


Équipe artistique

  • Textes
    • France Huot
    • Mariana Lafrance
    • Caroline Raynaud
  • Direction artistique
    • Marie-Pierre Proulx
  • Conseillères artistiques
    • Maureen Labonté
    • Marie-Pierre Proulx
    • Manon St-Jules
  • Direction de production
    • Céline Lepage
  • Interprètes
    • Antoine Côté Legault
    • Hélène Dallaire
    • Manon St-Jules
  • Scénographe
    • Jasmine Morin
  • Régie
    • Angéline Breton
Une production du
France Huot, Mariana Lafrance et Caroline Raynaud
Les trois textes qui seront présentés

Ragtime Gal par France Huot : C’est un projet d’écriture théâtrale comico-clownesque qui met en lumière les tensions entre le burn-out et les menstruations par l’entremise d’un duo : Gisèle, une gestionnaire en burn-out, et Janine, son caillot menstruel, qui ne la quitte jamais.

La quête du sombre par Mariana Lafrance : « J’ai été sans le vouloir, plusieurs printemps passés, témoin de la mort d’une chauve- souris. Ça s’est passé sur la galerie de la cabane champêtre qui m’avait hébergée tout au long de l’hiver, lors des débuts de mon rétablissement d’un burn-out subi dans les bureaux d’un musée d’histoire naturelle… » Voilà les débuts d’un récit allégorique sur la soif pour un deuil partagé et moins lourd… un deuil pour l’érosion de la sensualité et sensibilité humaine en lien avec le monde naturel. 

Le téton tardif par Caroline Raynaud : Les seins. Car c’est eux qui feraient d’elle une femme, pense-t-elle à 11 ans. Le désir d’avoir des seins et leur absence, les modèles de féminité dans les journaux, à la télé, dans la société, cristallisent cette croyance. Puis se déroule l’histoire qui pose la question “qu’est-ce qui fait une femme?” 

Processus et inspirations

France

Processus d’écritures : Écrire, c’est une pratique constante de sauter dans le vide, tenter de ficeler un lien de confiance avec soi, se poser trop de questions, faire une crise d’angoisse dans les toilettes chez Books and Beans, se tirer les cheveux devant son ordi, célébrer des victoires à la Boucle d’Or (petit, moyen et gros), boire trop de café, rire, refaire le même casse-tête, se tirer les cheveux encore, se dire qu’il faut enjoyé la ride, danser toute seule dans son salon en écoutant la chanson Jump in the Line de Harry Belafonte en loup pour se motiver, dormir en travaillant. Et de refaire tout ça encore le lendemain.  

Inspirations : Les livres suivants, Ask me about my uterus by Abby Norma, Unwell Women by Elinor Cleghorn et Symptoms by Catherine Ocelot. Les émissions et films suivants, Jeopardy, Carrie (1976), Beetlejuice, Queens Gambit et Everything, Everywhere, all at once. 

Mariana

Processus d’écritures : J’ai écrit une bonne partie du texte sur les bords calcaires du lac Huron. Je me rendais à mon spot à vélo après le travail, avec mon cahier et mon stylo. J’étendais une serviette sur l’une des grandes roches plates. Souvent je me baignais. Il n’y avait personne, juste des écureuils, des mouettes, deux huards et un porc épic. Et l’eau du lac, toujours vivant, vague après vague. Le soleil traversait les derniers degrés du grand ciel du mois de juillet pour se poser sur l’horizon nord-ouest, et moi j’écrivais.

Inspirations : L’inspiration est venu de mes années passées en nature, dans les marges, à m’imprégner de paysages naturels changeants et des relations qui se sont écloses entre moi et les êtres qui y vivent. L’inspiration est venu à l’écart des médias. 
 
Caroline

Inspirations : Les livres suivants, King kong Theory de Virginie Despentes et Les monologues du vagin de Eve Ensler. Les balados suivants, Un podcast à soi par ARTE podcast, Les couilles sur la table et Supreme – The Battle for Roe. Les films suivants, d’Eléonore Pourriat Je ne suis pas un homme facile et Promising young woman texte et mise en scène par Emerald Fennell. Les séries suivantes, Fleabag, Ali Wong, The old man and the pool Mike Birbiglia et Nanette de Hannah Gadsby.

Billets


Le cabaret de la Cellule d’écritures

Une production du Théâtre du Nouvel-Ontario

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