Le Chien (1987-1988)


Production maison


Description

Le Chien se passe quelque part dans le Nord de l’Ontario. Dans un petit village, un « trou ».

De la terre, des bois et des mobile-homes.
L’action se produit en une seule soirée, celle du retour de Jay chez lui, ou plutôt chez son père, après dix ans d’absence de dialogue, dans leur affrontement. Autour de cette trame principale se tisse tout un autre niveau de situations et de dialogues: des « flash-back» de la veille, des dialogues avec le fantôme du grand-père mort depuis quelques jours, des scènes-souvenirs du passé et présent, fantasme et réalité.

Avec l’alternance des dialogues et des monologues, avec les cris de révolte et les désirs ardents de chacun des personnages, la pièce est presque musicale dans sa construction. C’est une pièce très forte, très lyrique, qui se déroule un peu comme un long poème, ou comme un blues à cinq voix; les voix de chacun des personnages.

Représentations à Sudbury
24 au 27 février 1988
21 octobre 1989

Tournées
SAISON 1987-1988
Automne 1987 : Lecture au Québec
Mars 1988 : Québec
Avril 1988 : Ontario
SAISON 1988-1989

Festivals
Printemps 1989 : Festival du Théâtre des Amériques, Montréal
3 au 6 octobre 1989 : Festival des Francophonies, Limoges
Sommet de la Francophonie, Québec
Octobre 1989 : tournée de 5 semaines en Europe

Nombre de représentations 49

Parution

Éditions Prise de Parole, 1988

Distinction

Prix du gouverneur général décerné à Jean Marc Dalpé, section Théâtre, 1989

Traductions

– Traduit en anglais par Maureen LaBonté sous le titre de Le Chien [1988]
Cette traduction a été présentée en lecture publique lors de «Interact 88», par le Factory Theatre, en collaboration avec le CEAD, à Toronto, 1988.
– Traduit en français pour la France par Eugène Durif sous le titre de Le Chien [1993] (précédé de Les muses orphelines de Michel Marc Bouchard, éditions Théâtrales, Paris, 1994)
Cette version a été présentée en lecture publique par le CEAD, en coproduction avec Théâtrales (Paris) à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, le 20 juillet 1994.


Équipe artistique

  • Auteur
    • Jean-Marc Dalpé
  • Mise en scène
    • Brigitte Haentjens
  • Éclairage
    • Claude Cournoyer
  • Décor et costumes
    • Pierre Perrault
  • Régie
    • Diane Fortin
  • Musique
    • Robert Paquette
  • Direction Technique
    • Laurent Bussières
  • Première distribution
    • Roger Blay
    • Roy Dupuis
    • Hélène Paulin
    • Marthe Turgeon
    • Lionel Villeneuve
  • Deuxième distribution
    • Roger Blay
    • Pierre Colin
    • Roy Dupuis
    • Marthe Turgeon
    • Isabelle Vincent
Une co-production du

On trouve dans l’écriture de Jean Marc Dalpé un lien de parenté étroit avec une certaine dramaturgie américaine, entre autres avec le théâtre de Samuel Shepard. La force de cette pièce ne réside pas dans son originalité mais dans son authenticité

Carole Fréchette, Cahiers de théâtre JEU, n°48, septembre 1988

Les poitrines se gonflent, des larmes perlent, au Centaur, devant Le chien, du Franco-Ontarien Jean-Marc Dalpé. Quelle pièce ! […] Le chien est un immense et déchirant hurlement de désespoir, atténué par la vérité des personnages en mal de tendresse et l’humour en trompe-destin de la mère. Un grand texte de notre dramaturgie, à moins que ce ne soit de la leur[…]. Un puissant requiem pour trois générations de rêves et champs en friche.

Jean St-Hilaire, Le Soleil, 2 juin 1989

En partie, avec cette pièce, Jean Marc Dalpé nous représente une autre facette de la dramaturgie francophone. Même si dans ce cas la langue n’est pas une barrière, cette culture nous est encore inconnue. En se proclamant longtemps le nombril de la francophonie nord-américaine, le Québec n’a pas toujours été ouvert aux francophones hors Québec. 

René Brisebois, Voir, du 3 au 9 mars 1988

Du théâtre décapant jusqu’à l’os, du théâtre violent […]. Comme si Dalpé hurlait de peur de s’éteindre tout à fait. Il a écrit un texte armé jusqu’aux dents. Il lance ses phrases comme on tire des balles […]

Jean Beaunoyer, La Presse, 20 mars 1988

Un texte poignant, mordant de réalisme. Devant Le chien du jeune auteur franco-ontarien Jean Marc Dalpé, on décille : oui, il n’est pas forcé que la dramaturgie francophone d’Amérique de qualité s’arrête à quelques québécois et à Antoine Maillet. […] Il y a un peu de Michel Tremblay et du Jean-Mance Delisle dans ce drame qu’il déploie dans un petit village de la taïga nord-ontarienne. Ses personnages sont à la limite de l’éclatement, ils sont le regard dur et la tendresse frileuse.[…] Un choc. Une écriture dramatique qui nous prolonge, nous, Québécois. Un bon vent d’ouest.

Jean St-Hilaire, Le Soleil, 4 septembre 1987

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