26 avril – 27 avril
ODE ou la vie après avoir regardé le soleil dans le blanc des yeux
Description
Une fête de la dernière chance intime et exubérante, où s’entremêlent joyeusement lourdeur et légèreté. Une ode à la force de l’amitié et de la solidarité, à la démesure et à la folie pour résister à la peur et au cynisme.
Des visionnaires annoncent à tout vent que la Lune s’est décrochée de son orbite et qu’elle fonce droit vers la Terre, où elle s’abattra dans vingt-quatre heures. Une frondeuse meute d’ami·e·s organise un party sous la thématique de la fin, dans l’espoir de court-circuiter l’inévitable. Alors que la nuit s’installe et s’étire, tous les rêves, tous les excès sont permis. Si, au départ, le rituel n’était qu’un jeu, le doute s’installe peu à peu… Et si demain marquait vraiment la fin ? Dans une ère teintée par le cynisme et le repli individualiste, ODE, œuvre chorale et carnavalesque, prend appui sur la force de la solidarité, sur la démesure et sur le pouvoir symbolique de la fête comme armes de résistance à la peur et au désespoir.
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Théâtre poétique pour les amoureux de la vie
Théâtre unique et immersif, franco-ontarien
La célébration et le collectif : théâtre qui favorise le sentiment d’appartenance à une communauté.
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Lieu de présentation : Le Studio Desjardins, Place des Arts du Grand Sudbury
Durée : 100 minutes, sans entracte
Porte-parole : denise truax, directrice d’édition et amoureuse de théâtre
Équipe artistique
Texte
- Antoine Côté Legault
Mise en scène
- Antoine Côté Legault
- Lisa L'Heureux
Dramaturgie
- Lisa L'Heureux
Scénographie
- John Doucet
- Marie-Pierre Proulx
Éclairages
- Tristan-Olivier Breiding
Environnement sonore et musicien sur scène
- Martin Dawagne
Régie
- Pascale Courville
Stagiaire à la scénographie
- Karalee Stevens
Stagiaire à la direction de production
- Amélie Duguay
Distribution
- David Bélizaire
- Virginie Charland
- Elaine Juteau
- Caroline Lefebvre
- Chloé Thériault
Une coproduction du
Théâtre Rouge Écarlate et La Bibitte en collaboration avec le Théâtre Catapulte
Dans les médias !
Prépapier de la pièce écrit par Venant Nshimyumurwa dans Le Voyageur.
Entrevue avec Antoine Côté Legault (auteur) et Chloé Thériault (comédienne) au micro d’Éric Robitaille sur les ondes de Jonction 11-17.
Entrevue avec Daniel Aubin et Lisa L’Heureux (co mise en scène) au micro d’Elsie Miclisse ici et ici.
Chronique au Loup FM avec Maxime Cayouette (responsable des publics TNO) et Antoine Côté Legault au micro d’Éric Lapalme.
Crédit : Catherine ArchambaultSi c'était vraiment la fin du monde...
La fin du monde a été annoncée, qui appelez-vous en premier ?
(en ordre de photo)
Chloé : Mon frère Christian!
David : Mon gym, pour annuler mon abonnement
Virginie : Définitivement et sans aucun doute, ma mère
Caroline : Mon copain
Elaine : Ma mère ! Pour voir si elle veut que mon chum, ma fille et moi, on vienne la chercher. Puis sur la route, j’embarque la famille à ma grande soeur et à ma petite soeur ! Pis sûrement quelques amis. Bref, je vole un autobus ! Je prends pas de chance !
Martin (musicien live sur scène) : Ma copine.
Qu’est-ce que vous voulez accomplir avant ?
Chloé : J’voudrais sauter dans un lac, boire un dernier verre de vin pis gueuler ma vie dans la rue lol.
David : Gagner un concours de mangeâge de rôteux
Virginie : J’aimerais avoir complété la création d’un bunker protecteur apocalyptique infaillible pour sauver ceux qui souhaitent survivre à la fin du monde.
Caroline : Je vis déjà mes plus grands rêves: je fais le travail que j’aime, j’ai pu voyager à travers le Canada en faisant ce travail. Je suis dans la relation amoureuse que j’ai toujours espérée avoir et j’ai deux chiens magnifiques.
Elaine : Si on parle d’à peine quelques heures, je pense que je dirais : rien ! Je pense que je ferais un très grand feu de joie dehors, je mettrais de la musique et j’observerais le spectacle !
Martin : Remercier tous mes proches et amis et leur dire que je les aime.
Quels 3 items trouverait-on dans votre trousse de survie ?
Chloé : Une barre de chocolat, mon téléphone pis mon ourson en peluche (c’est scary la fin du monde!)
David : Imodium, Tums, Pepto Bismol
Virginie : Du chocolat, une lampe de poche et des bas de rechange.
Caroline : Un livre pour quand j’ai besoin de m’échapper du présent. Du chocolat pour me remonter le moral. Mes chiens pour me protéger.
Elaine : Un couteau, une bouteille pour pouvoir la remplir d’eau et la doudou de ma fille !
Martin : Un clavier portable OP-1. Une barre de chocolat au lait. Une canette de bière
Ce que disent notre communauté
« C’est à cette nécessaire folie, bercée d’amour et d’excès, de solidarité, de doutes et de grands rires que nous convie Antoine Côté Legault dans ODE, ou la vie après avoir regardé le soleil dans le blanc des yeux. Dans une langue et un univers tout à fait à l’image de la fête, totalement jouissive. »
-denise truax, directrice d’édition chez Prise de parole
« On va voir du bon tiâtre, réunis dans une boite dans une Place dans un centre-ville. On fête la vie, la fin. On s’arme de kits de survie et on largue d’la dynamite aux barrières qui empêchent notre esprit de vivre à fond. On met un gros spotlight sur nos peurs et on les affronte, ensemble, armés de limonade, de patates et de ASMR. Tsé, les belles affaires de la vie »
–Maxime Cayouette, responsable du développement des publics et de la médiation au TNO
Les inspirations de l'auteur, Antoine Côté Legault
Carnavalesque
Dans les écrits de Mikhail Bakhtine dans son livre L’oeuvre de François Rabelais, toute sa réflexion sur les rituels collectifs dans le monde médiéval, par exemple : la fête des fous. Ces moments de foires, de fêtes, de carnavals, sont des espaces hors du temps où les règles sociales habituelles sont oubliées, renversées, transformées. Pour une seule journée, les fous sont couronnés rois et toutes les conventions sociales sont oubliées. L’importance du rire, des jeux, les festins infinis, les insultes qui ont un aspect joyeux et jouissif (il y a un écho dans la pièce dans les sacres réinventés).
Les pirates
Il n’y a pas nécessairement d’œuvre associée aux pirates, mais il y a plusieurs éléments liés à la piraterie qui lui a inspiré. Cette idée de partir à l’aventure. Cet esprit de communauté et de solidarité parmi un équipage de pirates, comme il y a dans le groupe d’amis de ODE. Avant de s’embarquer, les pirates signaient un contrat qu’on appelait la chasse-partie et où on définissait les règles à bord. C’était aussi une forme de contrat d’assurance où on mentionnait les indemnités financières prévues si jamais un membre de l’équipage perdait un bras, une jambe, l’usage d’un œil. Il y a d’ailleurs dans la mise en scène un certain nombre d’éléments suspendus, de cordes et poulies qui peuvent rappeler la navigation et la piraterie.
Le baseball
Il y a toutes sortes de mythes liés à l’histoire et à la symbolique du baseball, qui sont vraiment fascinants. Dans la pièce, la meute d’amis se retrouve d’ailleurs sur un terrain de baseball à un moment donné. Au final, le baseball est un jeu de groupe qui prend du temps et de la patience. En temps de crise, quand il y a urgence, il y a quelque chose de particulièrement beau et important dans le fait de prendre le temps de jouer, ne serait-ce que pour le plaisir d’être ensemble. C’est pas pour rien que la meute d’amies dans la pièce s’adonnent à beaucoup de jeux. C’est une façon d’essayer de réinventer les règles de leur société.
Poème
Avant d’écrire la pièce ODE ou la vie après avoir regardé le soleil dans le blanc des yeux, Antoine a écrit un poème qui s’appelait ODE ou la vie après avoir pesé fort sur nos yeux. C’est vraiment le poème qui lui a donné l’impulsion pour écrire la pièce.
Le TNO souhaite reconnaitre Les Voyagements – Théâtre de création en tournée pour la causerie, une activité de médiation qui est présentée grâce à leur appui.
Billets
ODE ou la vie après avoir regardé le soleil dans le blanc des yeux
Une production du Théâtre Rouge Écarlate et La Bibitte en collaboration avec le Théâtre CatapulteLaissez votre témoignage
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