13 novembre, 2018 • Posté par Priscilla Pilon

Du théâtre qui suscite la discussion

Avec beaucoup d’humour et de lumière, le spectacle Souffler la veilleuse aborde un sujet difficile, celui de la mort assistée. Ce spectacle du Théâtre de la Vieille 17 d’Ottawa raconte le plus grand voyage que l’on entreprend : celui de la vie.

Un homme seul en scène raconte comment sa mère de 93 ans lui a demandé un jour en toute simplicité de l’aider à mourir. Mais comment un fils peut-il répondre à une telle demande? Que faire : l’aider, ou ignorer son souhait de partir dignement? Qui a le droit de décider quand et comment nous quittons la vie? La famille? La société? Les médecins? Souffler la veilleuse est un doux hymne à la vie, à l’amour, à la liberté.

Le spectacle est présenté au TNO du 21 au 24 novembre 2018. La salle du TNO sera transformée pour offrir une atmosphère plus intime et accueillera seulement 60 spectateurs par soir et la représentation du vendredi soir affiche déjà complet. Il y aura donc exceptionnellement une représentation le mercredi soir. La pièce sera présentée avec Surtitres™ en anglais le samedi 24 novembre.

En marge du spectacle

Parce que le spectacle aborde un sujet brûlant d’actualité, plusieurs activités se tiendront en marge des représentations.

Le mercredi 14 novembre à 19 h, le TNO présente conjointement une table ronde sur l’aide médicale à mourir avec l’émission Grands Lacs café de Radio-Canada. La soirée, animée par Éric Robitaille et Michel Laforge et ayant lieu aux bureaux de Radio-Canada (43, rue Elm), sera ouverte au public et un léger goûter sera servi.

Des discussions avec animateurs et invités spécialisés auront lieu après chacune des représentations.

Comme le spectacle encourage à normaliser les discussions entourant le deuil et la mort, la photographe Ali Rodriguez nous a préparé une série de photos mettant à l’honneur des témoignages de gens de la communauté qui commémorent des êtres chers disparus.

Quand je serai convaincu que c’est la fin, je vais inviter du monde, on va prendre un bon coup, et si j’en suis encore capable je vais raconter quelques longues et ennuyantes histoires, nous allons rire, pleurer, et nous dire au revoir.

– Souffler la veilleuse